Auteur/autrice : jean
La montada de las vacas e l’estiva
Le taureau de Laguiole
Quelques photos retrouvées de la prise de parole de Joseph Vaylet lors de l’inauguration du taureau de Laguiole le 10 août 1947.
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Le monastère de Conques
Poème en français du Chanoine J.J. Firminhac et traduction en occitan de Zefir Bòsc.
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La prima dins la Val d’Òlt
La Montagne
Jean Ferrat, chanteur populaire et engagé
Le chanteur est mort il y a 10 ans, le 13 mars 2010, dans cette Ardèche où il vivait retiré depuis les années 1970. Il avait 79 ans. Sa voix était entrée dans les foyers français en 1964 avec La Montagne.
La Montagne : adaptation et traduction en occitan : Guy Bouloc
Lo vièlh païs : Zefir Bòsc (sur l’air de « La Montagne »)
Albert Girbal (1874-1960)
Le 24 février 1960, il y a 60 ans, Albert Girbal nous quittait. Laissons au Docteur Trémolières, ancien Maire d’Espalion, nous dire qui il était :
« Albert Girbal est né à Espalion, le 19 septembre 1874. Dans la vieille maison voisine du pont neuf ses nuits d’enfant et d’adolescent furent bercées par le murmure de l’onde sur la chaussée et troublées aussi parfois quand les pluies de l’automne, au souffle de l’Autan, faisaient rageusement bouillonner le flot impétueux.
Le régiment marque le début d’une belle carrière militaire, couronnée brillamment par les galons de capitaine et la croix de la Légion d’honneur. Puis ce fut l’ascension régulière comme employé à la mairie de Montpellier où il a été nommé chef de bureau. Girbal a obtenu également les rosettes d’officier de l’Instruction publique et celle du Mérite social.
Adepte fervent du félibrige, il a été le Capiscol du « Grelh Rouergat ». Notre ami avait conservé haut et pur l’amour de sa terre natale, et mit toute sa joie à la chanter, dans le parler de notre terroir si riche de finesse, de pittoresque et de saveur .
Les foules du Rouergue et de Paris ont applaudi frénétiquement son oeuvre maîtresse » Lou moriatgé de Moussu Buffet ». Espalion et les villes voisines s’apprêtent à accueillir avec la même faveur L’Efon dé Buffet. Ces deux amusants vaudevilles suffiraient à assurer une flatteuse réputation. Mais notre ardent troubadour a voulu consacrer son très estimable talent à fixer en vers harmonieux les charmes d’Espalion et de ses alentours. Tout cela est gai et pimpant, gentiment enlevé. Il y a de la vie, du mouvement, du rythme.
Albert Girbal aura eu le rare mérite d’élever un vrai et sincère monument de piété filiale au pays qui l’a vu naître.
Puisse son oeuvre contribuer à maintenir chez nous l’usage de la langue et développer, parmi les générations qui montent, l’amour de la petite patrie. »
La cançon d’un enfant d’Espalion
Albert Girbal
Quand l’occitan réunit un large public …
Sant Valentin
C’est un amour de femme,
Aux yeux bleus, au teint clair,
Qui captiva mon âme.
Je tressaille à l’éclair
Des feux invisibles,
Puissants, irrésistibles
De son regard si doux
Aux moments les plus fous.
Cette fleur que j’adore
Est une fleur d’amour,
C’est le rayon qui dore
Ma vie au long des jours,
Son attrayant sourire
C’est l’appel enchanteur
Qui met l’âme en délire
Aux portes du bonheur…
Sur son cou blanc de cygne
Ah ! Combien de baisers,
– Depuis que j’en suis digne –
J’ai goulûment osés
Dans une sainte ivresse,
Pour combler de bonheur,
De joie et de tendresse
Et son âme et son cœur !
Joseph Vaylet, 4 août 1945
Despuèi que vos ai vista …
Despuèi que vos ai vista, bèla inconescuda,
Mon ama, al ras de vos, ròda coma perduda,
Òc, e benlèu s’ausís mon còr
Tustar per vos talament fòrt,
Coma s’aviái paur que lo sòrt
Vos deraubèsse, ailàs, per totjorn a ma vista,
Vos ai vista, Minhòta, e n’es çò que m’atrista…
Avètz vojat, sabètz, la plus doça esperança
Dins mon sen qu’a polsat, enlusit per la chança
Que lo brèça despuèi lo jorn
Que raivèt de culir la for
Fresca e polida d’un amor
Que gardatz al secrèt del bèl òrt de vòstra ama,
E quò’s aquela flor que mon sang vos reclama.
S’ausissètz quora e quand, mon cant, ò genta bruna
Tastaretz al bonur que val una fortuna,
E puèi, soscaretz plan sovent
Al trobador en pessament
Que podretz aimar siaudament
Se per cas devinatz la crida pregarèla
Que disiá per enlai, al relús d’una estèla.
Josèp Vaylet – 15 de setembre de 1932
Carte postale et poèmes de Joseph Vaylet, issus du Fonds J.Vaylet.
Parution du catalogue de l’exposition « JOSEPH VAYLET : Majoral du Félibrige et Poète collectionneur » 7 juillet – 22 septembre 2019
Avant-propos
Notre propos est de présenter l’exceptionnel patrimoine transmis aux générations présentes et futures par le Majoral du Félibrige Joseph Vaylet.
Zéfir Bosc, Majoral du Félibrige, exécuteur testamentaire et Albert Bibal, derniers membres survivants de l’Association «Les Amis de Joseph Vaylet», fondée par Joseph Vaylet lui-même quelques mois avant sa mort, ont proposé à des membres du Cercle Occitan du Haut-Rouergue de faire revivre (de «reviscolar») cette association.
« Era nascut poèta e lo demorarà dinqu’a son darrièr badal » Zefir Bosc
Les Amis de Joseph Vaylet, sus las piadas de Joseph Vaylet, Occitans en Roergue-Naut.
→ Le catalogue est en vente dans la rubrique « Publications-Ouvrages en vente »