CRESTA / CRESTES

 

 

 

 

 

 

DOCUMENTS
Un vilatge al cap d’un puèch de Zefir BÒSC.

Crestes, village perché au sommet d’un pic rocheux, actuellement en partie inoccupé et entouré de maisons en ruines, fut au cours des siècles précédant la guerre de 1914/1918 un hameau très animé, avec une population qui atteignit les 15 foyers, composés de 85 habitants, en sus des 7 maisons ou celliers voisins, situés dans les versants viticoles de Campdomergue et d’une ferme : la Borie.
En 1906, il y avait encore 14 foyers occupés, formés de 65 personnes y résidant en permanence ; mais déjà l’émigration, vers la région parisienne, était en marche, le phylloxéra ayant détruit la majeure partie du vignoble. Des 92 habitants recensés en 1846, cent ans après, il ne demeurait plus que 34 personnes, dont 24 à Crestes. En 2004, il n’y avait plus que 4 habitants permanents y compris le dernier exploitant agricole : Jean-Marie Casses (qui décèdera accidentellement en 2005) et quelques résidences secondaires (les anciennes demeures avoisinantes étaient ruinées, hormis Malrieu occupé en été). Si l’on consulte les anciens documents ou ce que la tradition orale a transmis, le village de Crestes et ses maisons isolées furent très vivants au cours des siècles précédents. Des personnalités locales animèrent fréquement ces lieux, tels les Viguié, les Roquejoffre, les Cambon, les Casses, les Liris, en sus des hommes d’Eglise, issus de ce village, dont Etienne Roquejoffre bâtisseur de la chapelle, Pierre-Jean Guibert, Léon Gration. C’est donc une série de documents, de légendes, d’anecdotes et de poèmes qui sont ainsi présentés, en français ou en langue d’Oc, relatant la vie, les coutumes, les cultures et les productions traditionnelles de cette partie de la Haute Vallée d’Olt confrontant la Haute Auvergne et de ses habitants.

Bon de commande du recueil de : «CRESTA / CRESTES, documents, Un vilatge al cap d’un puèch »  de Zefir BÒSC
Ouvrage de 130 pages, au prix de 12 euros, plus 3 euros de participation aux frais d’envoi éventuels.

 

St Hilarian, Saint-Patron d’Espalion

Les fêtes de la St Hilarian en juin 1928 : (extrait de « Lou Martire de Sant-Hilarian », en collaboration avec Emile ROUDIÉ (Imp du Centre, Limoges, 1939).

La « deuxième » croix de St Hilarian, érigée en 1820.

Ecoutons Joseph Vaylet parler de la légende de St Hilarian :

Source : Centre Occitan des Musiques et Danses Traditionnelles - Toulouse Occitanie
Auteur : Cassagnes Jean-Pierre (enquêteur) ; Vaylet Joseph (interprète) 23 mars 1980 à Espalion.

Albert Girbal (1874-1960)

Le 24 février 1960, il y a 60 ans, Albert Girbal nous quittait. Laissons au Docteur Trémolières, ancien Maire d’Espalion, nous dire qui il était :
« Albert Girbal est né à Espalion, le 19 septembre 1874. Dans la vieille maison voisine du pont neuf ses nuits d’enfant et d’adolescent furent bercées par le murmure de l’onde sur la chaussée et troublées aussi parfois quand les pluies de l’automne, au souffle de l’Autan, faisaient rageusement bouillonner le flot impétueux.
Le régiment marque le début d’une belle carrière militaire, couronnée brillamment par les galons de capitaine et la croix de la Légion d’honneur. Puis ce fut l’ascension régulière comme employé à la mairie de Montpellier où il a été nommé chef de bureau. Girbal a obtenu également les rosettes d’officier de l’Instruction publique et celle du Mérite social.
Adepte fervent du félibrige, il a été le Capiscol du « Grelh Rouergat ». Notre ami avait conservé haut et pur l’amour de sa terre natale, et mit toute sa joie à la chanter, dans le parler de notre terroir si riche de finesse, de pittoresque et de saveur .
Les foules du Rouergue et de Paris ont applaudi frénétiquement  son oeuvre maîtresse   » Lou moriatgé de Moussu Buffet ». Espalion et les villes voisines s’apprêtent à accueillir avec la même faveur L’Efon dé Buffet.  Ces deux amusants vaudevilles suffiraient à assurer une flatteuse réputation. Mais notre ardent troubadour a voulu consacrer son très estimable talent à fixer en vers harmonieux les charmes d’Espalion et de ses alentours. Tout cela est gai et pimpant, gentiment enlevé. Il y a de la vie, du mouvement, du rythme.
Albert Girbal aura eu le rare mérite d’élever un vrai et sincère monument de piété filiale au pays qui l’a vu naître.
Puisse son oeuvre contribuer à maintenir chez nous l’usage de la langue et développer, parmi les générations qui montent, l’amour de la petite patrie. »

La cançon d’un enfant d’Espalion
Albert Girbal